Côte d'Ivoire, récit du voyage

séjour sur 14 jours

Nous sommes allés en Côte d'Ivoire sur l'invitation d'un couple d'amis français qui étaient domiciliés à abengourou.
L'arrivée à Abidjan au mois d'avril nous a causé un premier choc, nous qui arrivions de France là où l'hiver était encore bien présent. A la descente d'avion la première aspiration d'air a été véritablement surprenante, la température et le taux d'humidité étaient élevés et nous en fûmes très surpris.
Direction la station des autocars et départ pour notre destination où nous sommes attendus.
Ce voyage d'une quinzaine de jours nous a fait traverser une partie de la côte d'ivoire. Il s'agit de notre premier contact avec l'afrique noire. La surprise est totale et notre plaisir immense.
Le fait d'être accompagné par des personnes qui connaissent le pays nous permet de lier rapidement connaissance avec les habitants et nous découvrons un pays attachant. Les repas dans les maquis nous révèlent des saveurs inconnues. De plus l'ambiance est très agréable, la télévision diffuse des programmes d'éducation civique et d'hygiène qui déclenchent l'hilarité autant des africains que des gens de passage. Nous nous rappelons encore maintenant un spot mémorable sur les bienfaits de l'allaitement au sein plutôt qu'au biberon.
Vu le peu de temps que nous avons pour ce séjour, nous visitons assez rapidement les deux principales villes du pays. La traversée d'Abdidjan nous donne une impression de déjà vu, des quartiers d'affaires modernes qui côtoient des quartiers beaucoup plus pauvres.
La surprise vient de Yamoussoukro. Cette ville créée de toute pièce par la seule volonté du président Felix Houphouët-Boigny. L'immense cathédrale et les bâtiments officiels qui se trouvent éloignés les uns des autres. Les avenues à 4 voies qui traversent la ville et qui d'un coup d'un seul se terminent par une piste en latérite donnent l'illusion que la ville a été construite quelque part et déposée d'un seul bloc à cet endroit.
Nous redescendons ensuite vers la mer, nous allons rester trois jours sur la plage de monogaga à dormir dans les paillotes. Nous sommes les seuls sur cette plage avec un peu plus loin le village de pêcheur. Baignade toute la journée et amusement dans les rouleaux en faisant attention de ne pas franchir la barre car le retour est impossible sauf à appeler les pêcheurs avec leurs barques.
Trois jour de plaisir et de farniente, seul problème un orage comme nous n'en avions jamais connu. Trois ou quatre coups de vent et c'est l'apocalypse, en 30 secondes la paillote est inondée et nous regagnons la voiture pour nous mettre à l'abri et nous rassurer. Autre petit désagrément, la nourriture, nous sommes allés au village de pêcheur pour acheter du poisson mais comme la pêche était maigre la seule chose que nous ayons pu acheter est ... de la langouste et bien je peux vous dire que de la langouste grillée le midi et le soir pendant trois jours ce n'est pas terrible (ras le bol de la langouste). Anecdote "lorsque nous sommes rentrés en france nos parents pour nous faire plaisir avaient préparé ... de la langouste".
Le retour vers Abengourou, nous offre la possibilité de passer dans une réserve animalière et de réaliser un vol en cessna au dessus des animaux en mettant le moteur au minimum, une belle expérience.
C'est en traversant les villages que nous rencontrons des vendeurs de potions "magiques" qui vous guérissent de tous les maux de la terre. Les panneaux publicitaires de ces sorciers de pacotilles sont d'une grande naïveté avec des dessins très suggestifs sur leurs pouvoirs de guérison (on remarquera entre autres la capacité de soigner des maladies sexuellement transmissibles).
Le retour vers abidjan pour prendre notre avion, nous fait emprunter les taxis brousses avec volailles et chargements de toutes sortes. Après un voyage mouvementé et les uns sur les autres, nous arrivons enfin à l'aéroport. Là une dernière petite aventure drôle, un jeune ivoirien voulait me cirer mes baskets avec du cirage noir, lui ayant fait comprendre que la couleur n'allait pas, il ne lui a fallu que deux minutes pour revenir avec du blanc. Embarquement pour paris en étant bien sûr habillé avec un tshirt et un short, à l'arrivée froid et....neige, décidemment nous étions mieux en côte d'ivoire.